La bonne éducation
Auteur: Alice Bignardi

Alice Bignardi est née à Rome et vit à Milan, où elle écrit pour une agence de communication et collabore avec quatre amis au sein de l'association culturelle Seal Factory.

Son premier roman, La bonne éducation, a été sélectionné pour le Fiesole Narrativa Under 40 Award et le Edoardo Kihlgren opera prima Award; elle a atteint les demi-finales du John Fante Opera Prima Award.

Biographie
Collection: Roma Livres
Année de publication: 2024
ISBN: 978-2-36677-380-4
Format: 14 x 20,5
Pages: 128
Prix: 14,00 €
Avec le soutien du MiC et du SIAE, dans le cadre du programme « Per Chi Crea »

L'éblouissant premier roman d'Alice Bignardi, intitulé La bonne éducation, est publié en France par les Éditions de Grenelle. Un livre sincère et expérimenté qui analyse l'impossible relation de communication et de compréhension entre une mère et sa fille, enfermées dans les règles d'une éducation formelle à laquelle il est inacceptable de déroger.

Une bonne éducation, c'est ce qu'Antonella a toujours essayé de transmettre à sa fille Lisa avec minutie, précision et une rigueur de fer.  Ainsi, dès l'âge de six ans, l'enfant est contrainte de se transformer en éponge pour absorber la cascade d'enseignements avec lesquels sa mère la submerge et l'étouffe chaque jour. Leur relation n'évolue jamais, jusqu'à ce qu'Antonella tombe malade: un moment de rédemption pour réanalyser les souvenirs, les silences, les émotions qui se cachent derrière les non-dits et qui font remonter à la surface l'attachement profond de deux esprits différents mais d'un seul cœur.

Suivant une progression non linéaire, pleine de flashbacks et de retours en arrière, et une histoire personnelle racontée à la troisième personne avec une écriture légère et ironique, la jeune auteure aborde des sujets sensibles tels que l'éducation et le passage de l'enfance à l'âge adulte, et dévoile une construction ponctuelle des personnages qui facilite l'identification du lecteur avec leurs psychés excentriques et souriantes.

“Pour moi", dit Bignardi, "la relation avec ma mère a été, pendant longtemps, la seule relation qui définissait qui j'étais. C'est une relation sur laquelle j'ai beaucoup travaillé, en observant également les relations des autres. Lorsque ce n'était plus le cas, il m'a semblé naturel d'écrire sur ce sujet.”

 D'elle et de sa mère ensemble, la protagoniste ne se souvient que du moment le plus triste de sa vie, vaguement de tout le reste. Un mélange de ce qui s'est passé et de ce qu'elle aurait voulu qu'il se passe, à commencer par cette maladie qui l'a maintenue dans le silence. La bonne éducation est un roman structuré par thèmes, sans ordre chronologique précis, qui offre au lecteur une reconstruction subjective d'un malaise psychologique, mais sans jamais être pesant. C'est un livre qui s'inscrit parfaitement dans la pure psychologie narrative existentielle.

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